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Comment conduire un camping-car ?

Conduire un Camping-car, c’est un jeu d’enfant ! Si vous n’avez jamais conduit ce genre de véhicule, sachez tout de suite que conduire un camping-car c’est facile ! Vraiment. Cela ne veut pas dire que l’on conduit un engin de la sorte comme une voiture et qu’il n’y a pas de précautions à prendre, mais c’est facile.

Moins dangereux qu’une caravane

Contrairement aux camping-car, lorsque vous tractez une caravane, vous êtes dans la même voiture que vous conduisez toute l’année. Pourtant ce n’est plus la même voiture. Même si vous êtes derrière ce volant si familier, votre voiture ne réagira plus de la même façon. Ce n’est donc pas naturel de changer vos habitudes, alors qu’il faut le faire. Et c’est là qu’est le piège.

Par contre, lorsque vous serez au volant de votre camping-car, impossible d’oublier que vous êtes dans un autre véhicule et que vous devez adapter votre conduite à celui-ci. De plus, sachez que les Camping-cars sont construits sur des châssis de camionnettes parfaitement adaptées à ce poids et à ce gabarit : freins, suspensions, rétro-viseurs, équipements d’assistance à la conduite, tout est fait pour de tel volume !

Permis de conduire

Votre permis de conduire B (pour voiture) vous permets de prendre le volant de tout véhicule de moins de 3,5 tonnes et avec moins de 8 passagers. Ce qui est le cas de la majorité des camping-car.

Légalement, votre camping-car est dans la classe des VL, c’est à dire comme une voiture. Sauf indication contraire, vous êtes donc soumis à la même réglementation qu’avec une voiture. Vous découvrirez très vite que de nombreux lieux touristiques adoptent une législation particulière pour les camping-car, surtout en terme de stationnement. Comme nous l’expliquons dans les règles d’or du camping-car, plus nous démontrons que nous sommes des hôtes respectueux des lieux que nous visitons et mieux nous serons accueillis à l’avenir.

La conduite

Le premier avantage que l’on a en conduisant un camping-car, c’est que l’on est plus haut. En ville, on voit facilement par dessus les autres voitures, et on peut plus facilement anticiper un éventuel danger. Ensuite, on vous voit plus facilement. Je ne sais pas pourquoi, mais je vois souvent les voitures faire de brusques écarts en me voyant arriver dans une rue. Ce doit être impressionnant de devoir croiser un camping-car, et donc les automobilistes nous gardent toujours à l’œil et sont bien plus prudents à notre égard. Et c’est tant mieux.

Et vous mesdames ?

Vous n’avez aucune d’excuse ! Les camping-car modernes sont aussi bien équipés que les voitures. Toutes les aides à la conduite sont là: direction assistée, ABS, ESP,… Pas besoin de gros bras pour les manœuvres et vous ne risquez pas de torticolis à chaque virage.

Du haut de votre siège, vous dominerez facilement la situation et impressionnerez sans doute certains de ces messieurs (parfois macho), en vous voyant piloter ces engins de 3 tonnes. Rien que pour ça, cela vaut la peine de vous y mettre, non ?

La conduite

Long d’abord ! Et avec une porte à faux importante : en tournant à droite, l’arrière de votre véhicule se déportera à gauche: toujours conserver un œil dans votre rétroviseur extérieur pour être sur de ne rien accrocher à l’extérieur du virage. Les rétro-viseurs sont verticaux, vous verrez donc facilement et vous pourrez faire passer l’arrière de votre véhicule au centimètre près.

Haut ensuite ! Vous devez connaitre les dimensions de votre véhicule : hauteur, largeur, poids. Il n’est vraiment pas rare de rencontrer un pont trop bas pour laisser passer un camping-car. Et dites-vous que les hauteurs limites n’ont pas toujours de marges de sécurité.

Pensez également qu’à l’arrière, rien n’est stable. Vos passagers ne sont pas toujours attachés (et c’est une erreur), et un virage confortable dans le siège avant peut vite devenir périlleux lorsque l’on est assis à la table du camping-car. Gare aux rond-points ! Pensez à prévenir vos passagers en cas de passage dangereux. Idem pour les dos d’ânes. Si vous voyagez avec des enfants, faites leur bien comprendre qu’ils ne sont pas dans le salon de votre maison, mais bien dans une grosse voiture.

Le chargement

Au premier virage, tout objet mal rangé se retrouvera par terre. Les portes des armoires sont toujours équipées de sécurité que vous devez contrôler avant de démarrer. Imaginez la porte d’une étagère mal fermée qui s’ouvre, et une boite de conserve qui en tombe. Cela peut faire très très mal !

Une route, ce sont des bosses, des virages et des freinages brusques. C’est inévitable, même sur l’autoroute. Bien calé dans une voiture, face à la route, on ne s’en rend pas toujours compte. Et vous allez vite comprendre l’existence de la force G, même à des vitesses que l’on peut estimer réduite. Il est toujours conseillé de se munir de vaisselle en plastique spécialement prévue. Et pour les verres à vin (on ne va quand même pas boire du vin dans du plastique !), personnellement, nous utilisons une boite à chaussure où chaque verre est emballé individuellement dans un torchon.

Les manœuvres

Les manœuvres sont dangereuses, surtout en marche arrière… bien plus qu’avec une voiture cette fois, il faut l’avouer. Votre camping-car a beaucoup d’angle-mort et est bien plus grand. Appréhender une distance de 6 mètres dans un rétroviseur ne s’improvise pas. Même avec un camping-car équipé d’une caméra de recule, nous ne pouvons que vous conseiller d’avoir toujours quelqu’un en dehors du véhicule pour vous aider à manœuvrer, ne serait-ce que pour prévenir les passants que vous êtes en train de reculer.

Sur les zone de camping-cars, il n’est pas rare de voir des enfants courir après un ballon ou qui passe en vélo sans trop faire attention. Là encore, une personne en dehors du camping-car, bien en vue dans les rétroviseurs évitera toutes les catastrophes.

Prenez garde aussi aux bordures et aux trottoirs. Notre camping-car, par exemple, est équipé d’un second réservoir d’eau sous le châssis, derrière le train arrière. En reculant, il est toujours important de prendre garde aux bordures pour ne pas taper le dessous de notre réservoir.

Attention aux branches et aux barres en hauteur également. Bref, manœuvrer, c’est avoir des yeux partout. Et si, comme moi, vous en avez que deux yeux pointés vers l’avant, alors faites vous assister par quelqu’un à l’extérieur.

La vitesse d’un camping-car

On reproche souvent aux camping-car d’être lents et de ralentir la circulation. Et… c’est un peu vrai, il faut l’admettre.

Les camping-car ont un rapport poids-poussé inférieur à celui d’une voiture. Et en monté, vous imaginez bien que vous ne serez pas des plus rapides. Et puis un conducteur de Camping-Car n’a pas toujours envie de bousculer ses passagers à l’arrière. Et puis, en vacances, les paysages sont si beaux qu’on a plus souvent un œil sur les panorama que sur la route, et donc on roule moins vite.

Personnellement, nous faisons régulièrement signe aux voitures nous précédents par un coup de clignotant à droite pour leur indiquer lorsqu’ils peuvent nous doubler sans danger. De plus, dans les routes spécialement lentes pour nous, il nous arrive parfois de nous ranger sur le côté et de ne repartir que lorsque le petit train de voitures pressées derrières nous a fini par passer.

1 commentaire
  1. Chantale dit

    Je trouve que vos articles traitent très bien les différents sujets qui touchent l’univers du camping. Je suis sûre que celui-ci sera d’une grande utilité à ceux qui sont nouveaux propriétaires.

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